Éric Piolle sur la politique et la politique étrangère
Les propos du politique Éric Piolle concernant la politique, dont la politique étrangère au cours de la primaire des écologistes de septembre 2021 dans l'optique de présenter un candidat vert durant l'élection présidentielle de 2022.
Politique :
Pour ce qui est de limoger un ministre mis en examen, cela dépend de la nature de cette mise en examen .
La société plus apaisée, elle passe par le dialogue, il faut que le pouvoir cesse d'être arrogant et si centralisé sur une seule tête pour éviter d'avoir des fractures.
Il faut instaurer le vote à 16 ans. Il faut dispositif avec un quota pour les listes avec une personne de moins de 30 ans toutes les 4 personnes. Une coalition est nécessaire avec les ONG, les syndicats et les jeunes.
Il faut introduire une dose de proportionnelle aux législatives.
Il faut introduire le référendum d'initiative citoyenne parce qu'il faut faire confiance aux françaises et aux français pour trancher sur les grands changements que nous avons à faire devant nous. La démocratie c'est la gestion des conflits dans un mode apaisé, pour que cela n'aille pas jusqu'au conflit armé, physique.
Il faut imposer un contrôle fiscal pour tous les élus.
On peut rassembler des socialistes, des citoyens, des insoumis. Par contre pas d'insoumis derrière les socialistes ou l'inverse. Il est nécessaire d'apporter un projet de progrès social et climatique. Il faut voir quel sont les dynamiques et donc qui sera en condition de gagner l'été 2022.
Politique étrangère :
La Chine est en accord avec l'urgence écologique et le besoin d'atteindre la neutralité carbone. Il faut continuer de travailler sur les points de désaccords, en l'occurrence les droits humains et Taïwan.
Le cadre européen nous permet d'aller plus loin que la seule exemplarité de la France sur le plan mondial. Nous sommes pour une Europe forte que ce soit au point de vue énergétique, géopolitique. Il faut retrouver une stratégie européenne en la matière telle que celle entreprise face à Donald Trump. On fait parti des multilatéralistes, on ne croit pas à un alignement derrière la position américaine. Cette guerre entre les États-Unis et la Chine n'est pas la nôtre.
Si on veut améliorer la régulation que ce soit par des échanges économiques respectant le climat, le droit des femmes, les droits de l'homme, alors nous avons besoin de travailler à l'échelle européenne. La France va deux fois trop lentement dans sa baisse des gaz à effet de serre, et moins vite que les pays européens. Donc aujourd'hui la France n'a pas de parole géopolitique car elle ne fait pas le travail qu'elle doit faire. Faire notre travail nous permettra de retrouver une assise géopolitique. Changer le mandat de la banque européenne pour qu'elle ne soit plus sur l'inflation et la croissance en termes d'objectifs, mais plutôt sur le chômage et le changement climatique.
Il faut rester membre du commandemant intégré de l'OTAN. L'OTAN sous sa forme actuelle est en proie à l'unitéralisme et au dysfonctionnement du fait du manque de concertation des Américains avec leurs alliés. Nous ne pouvons pas nous passer du rôle opérationnel de l'OTAN. Il faut faire évoluer ses missions et sa gouvernance. Pour construire l'Europe de la défense, il faut d'abord une souveraineté commune.
Il faut boycotter la coupe du monde au Qatar. Il aurait fallu éviter de leur donner accès à nos chaînes de télévision, nos stades de football, nos hôtels de luxe, il faut mettre fin à ces stratégies de compromission.
Il faut revenir à des relations saines avec la Turquie. On doit arrêter de les payer pour cacher des choses que l'on ne voudrait pas voir, et ainsi de leur donner les armes pour nous faire danser.
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