Peut-on remplacer le beurre par l’huile de palme ?
L’huile de palme est de plus en plus couramment utilisé dans l’industrie alimentaire. On en trouve dans le Nutella, il compose environ 30% de cette pâte à tartiner, mais aussi dans certaines plaques de chocolat, certains pains en grande surface, dans des pâtes à pizza, des gâteaux, des confiseries, des soupes instantanées, des glaces, de la margarine, des rouges à lèvres, des détergents, des shampoings, des savons, …
Effet sur la santé
L’huile de palmes remplace depuis plusieurs années la graisse hydrogénée qui permet de conserver la matière. La graisse hydrogénée favorisait la création de mauvais cholestérol en trop grande quantité dans le corps. Malheureusement, l’huile de palme n’est pas aussi miraculeux qu’espéré puisqu’il crée lui aussi du mauvais cholestérol; la différence et qu’il génère également du bon cholestérol.
Ses vertus sont qu’il est l’aliment le plus riche en carotène, le second le plus riche en vitamine E (après l’huile de germes de blé). Cependant son raffinage diminue fortement ces deux richesses.
On sait que le beurre consommé en trop grande quantité augmente les risques de mortalité. Il peut provoquer du cholestérol et favoriser donc l’apparition de diabète et de maladie cardio-vasculaire.
Problème d’éthique
Le plus gros problème de l’huile de palme, c’est qu’il est le produit d’une catastrophe écologique planétaire. Il est en effet difficile de savoir si elle provient de cultures basées sur du développement durable, à savoir des champs qui ne sont pas le fruit de destruction de la forêt. De plus, on imagine qu’à un moment les terrains qui étaient anciennement recouverts de forêt primaire obtiennent également le label éco durable. Après une ou deux décennies, il devient difficile de contrôler la nature originelle des parcelles de terre.
Sa culture nécessite donc énormément de brûlis (souvent illégaux). Le premier producteur d’huile de palme dans le monde est l’Indonésie (suivi de près par la Malaisie), et à cause du palmier à huile il est également devenu le septième pays producteur d’émissions de CO2, dépassant l’Allemagne en 2015.
Crise du beurre
La crise du beurre pousse les grandes surfaces à promouvoir des produits alternatifs.
Or l’huile de palme est vendu dans un emballage similaire à celui du beurre (jaune doré), avec les termes “spéciale cuisine”, “sans éclaboussures”, “matière grasse à tartiner et à cuire”, “70% de matières grasses”. Avec une poêle, des oeufs et des champignons sur la face. Le prix est très attractif, si on va vite on croit acheter du beurre.
Côté gustatif
Alors que le beurre parait crémeux et léger, la matière grasse accès sur l’huile de palme reste sur l’estomac, on a une sensation de lourdeur. Le produit ne parait pas naturel.
Conclusion
Il vaut mieux se passer d’huile de palme. Éviter tous les produits qui en contiennent ou sur lesquels il est juste indiqué “vegetal oil”, car c’est souvent le terme employé pour indiquer la présence d’huile de palme sans la nommer, sa désignation étant moins vendeur.
Des marques comme Harrys préfère l’huile de colza (peu d’acides gras saturés, riche en oméga-3) pour conserver leur pain, c’est une bien meilleure alternative. Il s’agirait de la meilleure huile pour la santé, avec l’huile de noix et l’huile d’olive.
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