Les déserts couvrent 30,6 millions de km² sur Terre. C’est 20% des terres émergées de la planète. L’Antarctique possède pratiquement la moitié du total des zones désertiques dans le monde. Viennent ensuite le Sahara, le désert d’Arabie, le désert Libyque, le désert australien, le désert de Gobi (Asie), le Kalahari (Afrique du Sud), le Karakoum (Asie), le Taklamakan (Asie), le Namib (Afrique du Sud).
Les zones dites arides couvrent en tout 31% des terres.
Propension des déserts
On peut lutter contre l’étendue progressive des déserts en stoppant la surexploitation, le déboisement, en limitant le manque d’eau, le défrichage par les animaux d’élevage. Il est nécessaire de comprendre comment les déserts se créer, comment les autoroutes de dunes se forment, où est-ce qu’elles vont.
Éviter les tempêtes de sable
Les chinois se sont aperçus qu’en mettant des filets en zigzag de 30 cm de haut dans les déserts sableux, séparés par 1-2 mètres sur plusieurs km², les tempêtes étaient stoppées ou se propageait moins facilement.
Renforcement du sol
Il existe plusieurs solutions. Tout d’abord le lit de pierres en forme de chapeau chinois 50 cm sous chaque arbuste. Le lit de paille avec des tas de paille mélangés à la terre ou au sable. Le travail pour consolider le sol est le plus éreintant et le plus long dans la reforestation.
Plantation
En plantant les arbres directement dans le sol des zones sableuses, il y a 50% de chance de survie. En plantant les arbres en faisant un trou grâce à de l’eau sous haute pression, les chances de survie passe à 85%.
Maladies
Les arbres peuvent eux aussi tomber malades et ils peuvent également transmettre leur maladie aux autres arbres, donnant naissance à des épidémies. Celles-ci peuvent être ralenties grâce à la mise en place d’autres espèces d’arbres.
L’eau
Il est évidemment impossible d’arroser des centaines de km² pour nourrir les arbustes nouvellement plantés. On peut forcer la pluie en utilisant des épandages d’iodure d’argent (qui a remplacé l’azote liquide). Les faiseurs de pluies peuvent aussi œuvrer à partir du sol avec des canons sol-air. Par la suite, la forêt créée va naturellement capter l’humidité de l’air et va elle même créer une zone de condensation par évapotranspiration avec la formation de nuages. Un cycle vertueux va ainsi se réaliser.
On peut aussi songer à l’utilisation et recyclage des eaux usées pour assurer la croissance des arbres.
Relief
Le relief permet le ruissellement de l’eau, l’infiltration de l’eau dans les sols, une nappe phréatique dynamique. Le relief peut bloquer les nuages qui vont précipiter. La création de collines et de montagnes est trop coûteuse. Il faudrait réfléchir à concevoir des squelettes de montagnes et les recouvrir avec les dernières techniques de bétons. Il peut même neiger en hauteur sur les montagnes, il peut y avoir la formation de glaciers, de lacs, des torrents, des rivières des cascades.
La présence ou l’ajout d’un relief (dans un futur lointain) est un atout pour la reforestation d’une zone aride.
En Chine
Les chinois ont de plus en plus de tempêtes de sable, la réunion des déserts augmente la possibilité de ce type de catastrophe. Pékin reçoit chaque année 1,3 millions de tonnes de sable. Ils ont donc énormément investi dans la reforestation afin de diminuer les déserts. Mais aussi dans la reconstruction naturelle des lacs asséchés. Les surfaces liquident peuvent aussi stopper ces tempêtes. Ils ont déjà reboisé l’équivalent de la surface du Royaume-Uni.
Le fait que la Chine se soit lancée dans la reforestation de ses terres désertiques est une bonne nouvelle pour le monde, les solutions aux problèmes que posent les déserts vont évoluer plus vite. Le gouvernement fait tout pour optimiser ces nouvelles zones vertes.
Avec plus de mille personnes, ils ont fixé le sable en faisant des carrés de pailles. Mais aussi des filets en plastique pour bloquer le sable, bien plus rapide à poser que les carrés de paille et plus économiques. Ils ont choisi le “yang shu” comme espèce d’arbre, le “soh zso”, et les pins “shang zsan”. Ils ont déposé des cyanobactéries pour le développement du lichen.
Ce programme de reforestation a été lancé il y a 39 ans.
En Inde
Jadav Payeng a fait pousser plus de 550 hectares de forêt sur un îlot recouvert de sable. Depuis l’endroit a été adopté par plusieurs animaux, dont une espèce de tigre en voie de disparition qui s’y est même reproduite. La forêt de Molai se situe sur le fleuve Brahmapoutre près de Jorhat. Il a commencé à la faire pousser il y a 38 ans.
Il a d’abord planté des bambous, puis de véritables arbres. Il a rajouté des fourmis pour changer les propriétés du sol. Il s’est lancé dans cette opération après avoir découvert des douzaines de serpents morts sur cet ancien banc de sable par manque de nourriture.
Au Burkina Faso
Yacouba Sawadogo a fait appel à la régénération naturelle assistée pour reverdir le désert de la bourgade de Gourga, dans la région de Yatenga. En 37 ans il a pu créer une zone végétale de 40 hectares dans un milieu hostile aux végétaux. Pour arriver à ce résultat il a appliqué le Zai, une technique qui consiste à remplir de fumure organique des petits trous qui vont retenir l’eau. Il utilise aussi un cordon de pierres au dessus d’un grillage pour éviter le ruissellement de l’eau. L’érosion des sols est ainsi évité, et l’humidité est conservée durant les périodes de sécheresse. Plus d’une soixantaine de plantes ont pu colonisé un terrain aride.
Cette technique est peu coûteuse et simple à mettre en œuvre. Elle nécessite par contre beaucoup de temps et d’énergie.
En Égypte
Grâce à l’utilisation d’eau usée traitée partiellement, l’Egypte a pu faire pousser une forêt de Sérapium de 200 hectares en plein désert à Ismaïlia, à deux heure de route du Caire. Le programme s’est réalisé sur 25 ans. Les arbres ont maintenant des conditions très favorables, poussant 4 fois plus vite qu’en Europe. L’eau provient du bassin de drainage de la ville la plus proche. Ce sont les phosphates et l’azote qui permettent aux plantes de pousser de façon optimum. Ces éléments étant des engrais naturels par excellence.
Ces arbres n’ont besoin que de 15 ans pour être coupé, c’est à dire pour atteindre la taille minimum de coupe, contre 60 ans en Europe. En exploitant les 7 milliards de mètres cubes d’eau usée du pays, l’Égypte espère pouvoir reboiser à terme la majeure partie de ses terres désertiques. La forêt présente aussi des eucalyptus, des pins. Elle permet de recycler l’eau.
En Tunisie
Sarah Toumi, dite la dame aux acacias tente de lancer un élan pour reverdir le pays depuis 5 ans en poussant les femmes à participer et indirectement à sortir du carcan dans lequel elle se trouve en travaillant un peu tous les jours. Mais aussi les agriculteurs malgré un conservatisme de la société. Il s’agit de planter des arbres pour améliorer les sols qui s’érodent, en l’occurrence des acacias et des arbres fruitiers adaptés au climat, des légumineuses telles que le moringa. De créer du composte à partir de déchets de palmiers avec de la matière végétale et organique. Faire des haies pour protéger l’oasis. Mettre en place des circuits de distribution afin de vendre le produit des récoltes.
Elle compte planter un million d’arbre d’ici fin 2018.
En Australie
L’Australie est gravement touchée par la désertification de ses terres, due entres autres à la surexploitation des élevages de bétails.
Le Mitchell grass est une herbe qui permet aux éleveurs de refaire pousser de la verdure là où la terre semblait morte. Elle a été découverte par l’explorateur écossais Thomas Mitchell. Elle pousse aisément sur les sols argileux qui sont réputés ingrats. Elle emmagasine de l’énergie grâce à une multitude de rhizomes pleins de féculents qui lui permettent de revivre après une chaleur extrême. Chaque plant a une durée de vie de 30 à 35 ans.
Le docteur David Phelps conseille les agriculteurs pour savoir comment l’implémenter sur un terrain et quand remettre des vaches et des moutons.
Le Fermier Bob Purvis, d’Atartinga, 200 kilomètres au nord de Alice Springs, s’est aperçu quand faisant des murs de terre, le vent était stoppé et que les pousses d’herbe pouvaient alors pénétrer le sol qui en plus d’être très pauvre et également dur comme de la pierre dans sa région, plutôt que d’être balayées pour ensuite sécher au loin. Il a testé 60 espèces de plantes autres que les graines natives qui avaient pratiquement toutes disparues. Seules la US Buffel grass et la Blue Panic résistent aux conditions. Il gère également un stock de bétails qui représente 10% de la moyenne recommandée par le gouvernement pour la taille de sa terre. Il a moins de vaches mais celle-ci grossissent plus que dans les autres fermes et bien plus vite. Elles sont vendues à des prix premium. Et il a moins besoin d’investir dans du fourrage.
Dans le monde
L’Algérie, le Mali, la Tunisie, la Libye, la Mongolie ou encore l’Égypte auraient un tout autre visage sans les déserts mais avec plus de forêts.
Il serait bon de faire comme en Chine et de forcer chaque citoyen du monde à planter 4-5 arbres chaque année. Il suffit de récupérer des jeunes poussent qui ont peu de chance de grandir, car trop proche d’autres arbres et de les planter aux abords des forêts, ainsi celles-ci se propagent plus vite.
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