Valérie Pécresse sur l'économie, l'emploi, la retraite
Les proposition de la présidente de région Valérie Pécresse pour l'élection présidentielle française de 2022, à travers la primaire des républicains, sur les thème de l'économie, le travail, les retraites.
Économie :
La situation actuelle est très dégradée, on a 6 millions de chômeurs, 1 million d'emploi non pourvus. Une balance commerciale qui n'a jamais été aussi mauvaise. La France n'a jamais été aussi dépendante. On parle de réindustrialiser la France, mais que fait-on ? Une France humiliée.
Il faut une banque nationale des jeunes pour aider et financer les jeunes entrepreneurs.
Il ne faut pas faire peur aux investisseurs et aux entreprises. Il ne faut pas réinstaurer l'impôt sur la fortune.
Il faut soutenir les entreprises qui souhaitent se relocaliser en France.
On doit baisser les cotisations salariales pour augmenter les salaires net de 10% jusqu'à 2,2 smic (2707 euros net par mois, soit 8 salariés du privé sur 10) et accroître ainsi le pouvoir d'achat. Il s'agirait des salaires de la majorité des français. Aujourd'hui nous n'avons jamais eu autant de chômeurs, et les entreprises n'ont jamais eu autant de mal à trouver du monde pour travailler. Comment faire revenir les français au travail ? il faut que la sécurité sociale soit financée par l'état et que le travail paie, plus que l'assistance, que le travail au noir, et qu'on ait envie d'aller travailler. Cela coûterait 25 milliards d'euros par an.
Aujourd'hui on est dans un système tellement socialisé que l'état paie ce que l'on appelle la prime d'activité qui représente 10 milliards d'euros par an, ce qui est conséquent. La dignité c'est le travail, c'est le salaire. On peut financer cette mesure grâce à la réforme des retraites. Il faut une société du travail et pas une société de l'assistance. C'est par le travail qu'on trouve sa dignité et pas par tout une série d'allocations.
Il y a 1 million d'emplois non pourvus en France. On prend donc la part des cotisations de retraite qui est de 8,7% du salaire net qui est de nos jours payée par les salariés, il faut étatiser ce financement. Le premier tiers sera financé par des réformes telles que celle de l'assurance chômage dont il faut une dégressivité plus rapide sur les salariés à partir de 2,5 smic (le seuil est de 1500 euros dans la réforme actuelle).
Une deuxième réforme sur les fraudes fiscales et sociales qui sont énormes et sur lesquelles on ne lutte pas assez avec notamment des cyber enquêtes. On peut avoir des cartes vitales biométriques. Il y a les recettes fiscales générées par ces salaires car quand on touche un euro de plus de salaire, on paie 40 centimes de taxe avec toute la consommation qu'on fait de cet argent.
Et les entreprises qu'il faut soliciter dans le cadre d'une conférence nationale sur les salaires. Il faut aider les entreprises à avoir beaucoup plus de souplesse pour fixer leur temps de travail. Il faut voir les partenaires sociaux, les patronats et les syndicats. Il faut qu'on dise la vérité aux français, si on veut gagner plus, il faut travailler un peu plus. Il faut permettre aux entreprises de négotier des accords de travail avec un peu plus d'heures. La généralisation du télétravail avec la crise actuelle permet aux français d'économiser le temps qu'ils auraient passé dans les transports et ils pourraient le dédier au travail. Travailler plus pour gagner plus, c'est notre adn.
Emploi :
En Allemagne, le taux de chômage est de 3,6%, contre 8% en France. C'est pour cela qu'ils peuvent avoir plus d'étrangers sur leur sol. Il ne faut pas élargir le revenu de solidarité active aux jeunes de 18 à 25 ans. Cela enferme les jeunes dans l'assistance. Il faut leur donner un revenu jeune actif pour ceux qui suivent une formation dans les métiers qui recrutent.
Retraite :
Les français doivent travailler jusqu'à 65 ans cas nous allons vivre plus longtemps. Cela peut rapporter jusqu'à 35 milliards d'euros à l'horizon 2030. Il faudra bien sûr tenir compte des carrières longues et pénibles et traiter différemment ces personnes qui ont commencé à travailler très tôt. Il faudra garantir à ces employés à l'horizon 2030 un smic net. Avec une revalorisation du minimum contributif, à hauteur du smic net pour que les personnes aient des retraites dignes.
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