Valérie Pécresse sur l'éducation, la religion, le service public
Les mesures de Valérie Pécresse présentes dans son programme politique pour la primaire des républicains qui a pour objectif l'élection présidentielle française de 2022. Et ce sur les sujets de l'éducation, le service public, la religion.
Éducation :
On a une école qui est aujourd'hui dans un état calamiteux. Le niveau baisse. On est le pays le plus inégalitaire de l'OCDE en matière scolaire. Un jeune qui est un fils d'ouvrier à un mal fou de s'élever en société. Il faut 6 générations pour changer de case sociale. On est devenu un pays de l'immobilité sociale. Il faut repenser totalement l'école, notamment l'école des quartiers populaire et des territoires ruraux qui ne permet plus l'ascenseur social.
Le plan banlieu aurait du être fait. On arrive plus à recruter de professeurs. Le sujet n'est pas seulement la revalorisation des enseignants, c'est surtout le problème de respect du professeur. Il n'y a plus de discipline dans les classes.
On a des problèmes de sécurité, de bandes rivales, une violence dans les établissements scolaires. Il faut des brigades de sécurité pour sécuriser les lycées. Le niveau de maths n'a jamais été aussi bas. Il faut des plans anti-drogue dans les lycées avec des tests salivaires. Pour les étudiants et les jeunes créateurs, on propose une banque régionale des jeunes pour les aider à financer leurs études. Il faut leur mettre en place des aides alimentaires, des avances sur aides au logement pour que les jeunes puissent se loger.
Doubler le salaire des professeurs est une mauvaise idée. Il faut faire de l'école la priorité du prochain mandat, parce que l'éducation va très mal. Il faut transformer l'organisation de l'école, avec de l'aide au devoir qui pourrait être demandé aux professeurs.
Les professeurs en Allemagne qui sont beaucoup mieux payés, ils font des tâches annexes dans l'établissement notamment au service des élèves. On doit créer une égalité des chances dans l'école et cela passe par une réserve éducative de professeurs et de retraités pour aider aux devoirs.
Religion :
Un auxiliaire de service public doit être neutre et ne pas porter de voile. Les femmes adultes peuvent porter le voile à l'université. L'université doit continuer d'être le lieu de la formation tout au long de la vie. Il faut une incrimination sur le port du voile forcé. Il faut permettre aux femmes de sortir de l'emprise d'un certain nombre d'hommes. On vise souvent les femmes, mais pas les hommes qui sont derrière ces femmes.
Il faut enseigner les valeurs de la république dans toutes les écoles.
Le droit au blasphème fait parti de nos libertés.
Service public :
Il faut revoir l'administration en supprimant la bureaucratie, l'administration, les doublons, et rédéployer l'argent de cette administration administrante sur des postes de terrain. À l'hopital il y a 30% de coût d'administration supplémentaire, ce qui fait qu'on soigne moins, c'est pareil dans la police avec un nombre conséquent de policiers qui font des procédures alors qu'ils devraient être dans la rue.
Il faut supprimer les postes d'administration administrante, pas d'administration sur le terrain. On doit supprimer 500 des 1500 structures paraétatiques.
Privatiser l'audiovisuel public n'est pas dans notre projet. Mais il faudra se poser une question sur la redevance télé parce qu'avec la crise et Internet, les consommations de télévision en ce moment changent complètement. De moins en moins de français regardent la télévision. On va avoir un vrai problème à un moment donné de demander aux français de payer une redevance alors qu'ils ne regardent pas la télévision. Il faut garder au moins une chaîne TV de service public, ne serait-ce que pour les territoires. Surtout dans la période actuelle des fake news, afin de pouvoir rétablir la vérité. Il ne faut avoir aucun tabou sur ces questions. C'est une question que l'on verra à l'avenir. Ce n'est pas une urgence.
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