Valérie Pécresse sur la politique étrangère, l'immigration
Les propositions mises en avant par Valérie Pécresse pour la primaire des républicains et l'élection présidentielle française de 2022 sur les thématiques de la politique globale, la politique étrangère, la défense, l'immigration.
Politique :
Les hommes et les femmes politiques doivent rendre des comptes à la nation. Ils exercent le pouvoir par délégation de la nation, ils doivent donc rendre des comptes. Mais l'hyper juridisation est inquiétante surtout dans une crise qui n'est pas finie. Il faut avoir un recul suffisant pour pouvoir juger sur l'ensemble de la gestion d'une crise.
Il ne faut pas reconnaître le vote blanc. Voter blanc, c'est voter pour rien.
Politique étrangère :
Il faut demander aux américains de s'engager plus en avant au Sahel. Les États-Unis doivent montrer qu'ils sont capables de faire des concessions et de se rapprocher de la France.
Il faut un pilier européen dans l'OTAN. Le président américain veut faire un sommet des démocraties contre les totalitarismes. Il veut une alliance dans le Pacifique avec l'Australie et souhaite se battre avec la Chine, il ne peut donc pas négliger une puissance comme la France qui est présente en Nouvelle-Calédonie.
Défense :
Il faut réaffirmer à nos alliés de l'Union Euopéenne que nous voulons une autonomie stratégique européenne. Nous devons l'avoir parce que les États-Unis ne nous respecte pas.
Immigration :
Il faut une réforme constitutionnelle pour instaurer des quotas migratoires qui permettrait de stopper l'immigration incontrôlée. La place d'un clandestin, c'est dans un vol charter pour retourner chez lui. En 2012, on reconduisait 44% des personnes qui avaient une obligation de quitter le territoire français. Alors qu'en 2020, seulement 25% des personnes ont reçu une obligation de quitter le territoire. Cela veut dire que 75% de ces personnes restent. Pour atteindre 100% d'exécution des décisions d'expulsion, il faut utiliser la force Frontex, la force européenne qui met à disposition des vols charters et qui accompagne les gens pour assurer leur retour dans leur pays d'origine.
Pour cela, il faut avoir les accords avec les pays d'origine. Les laisser-passer consulaire font que ces pays refusent de reconnaître leurs ressortissants. Il faut renégocier un certain nombre d'accords historiques avec les pays migratoires, notamment du Maghreb, d'Afrique subsaharienne. Il faut donner des visas mais en retour les pays doivent accepter la reconduite des clandestins chez eux, y compris les mineurs isolés qui viennent nourrir les réseaux de délinquants, de cambrioleurs, de proxénétisme, de pickpocket.
Avec la convention européenne des droits de l'homme, on ne peut pas les renvoyer chez eux. Quand ils deviennent délinquants, on doit les renvoyer chez eux. Il y a trop d'immigrés aujourd'hui en France. Quand on a une immigration incontrôlée, avec nos lois qui ne sont pas respectées, on laisse rentrer des personnes qu'on a pas choisi. On a une intégration ratée. Cela, ça peut disloquer une nation.
Il faut mettre les demandeurs d'asile dans un lieu dédié, leur donner une réponse en moins d'un mois, et ensuite les renvoyer chez eux.
Les allemands imposent un examen d'allemand obligatoire.
Il faut l'asile à la frontière, concernant l'Afghanistan, pour éviter une immigration de masse.
le régime des mineurs isolés sans papier (loi votée par François Hollande) est dévoyée par des réseaux mafieux qui font du traffic d'adolescents. Quand un test osseux doit être fait si les personnes refusent, alors elles sont présumées mineures. Il faut changer cette loi, mettre des quotas car la France doit pouvoir choisir les personnes qu'elle accueille. Il faut changer la loi de 2011 qui nous empêche de renvoyer des mineurs étrangers.
il faut stopper l'immigration actuelle en instaurant des quotas. On fait voter une loi par referendum avec toute une série de mesures qui permettent de changer concrètement l'optique migratoire. Il faut changer les règles tout de suite et non attendre de voir dans plusieurs années après un seul moratoire. Il faut revoir totalement le droit d'asile. 135 000 demandeurs d'asile par an, dont la quasi-totalité est débouté, 95% des ces personnes déboutées restent sur le sol français. Les demandes d'asiles doivent être traitées à la frontière, avec des centres d'attente dédiés jusqu'à la décision et quand la décision est rendue, les personnes rentrent chez elle.
Il faut interdire le droit du sol pour les enfants qui sont nés de parents clandestins sur notre territoire.
Il faut durcir le regroupement familial, en relevant les plafonds de ressources actuels (augmentation de 25 à 50 % le niveau de ressources minimum exigé), en augmentant à deux ans la durée minimum de résidence pour pouvoir en bénéficier. Il faut lutter davantage contre les mariages blancs et gris.
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